Collectif Logebeg. degaz. Un été très actif

https://www.letelegramme.fr/finistere/bannalec/collectif-logebeg-degaz-un-ete-tres-actif-22-08-2018-12058909.php

Publié le 22 août 2018 à 19h09 Modifié le 23 août 2018 à 14h45

 

Un manque de connaissances scientifiques

 

Des publications récentes confortent le Collectif dans son approche plus que réservée sur ce procédé de transformation en anaérobie de la matière organique. Ainsi, un document de l’Ademe énonce les nombreux manques de connaissances scientifiques sur le fonctionnement biologique des méthaniseurs et sur l’effet des déchets sortants, appelés digestats. Lacunes d’autant plus importantes qu’aucune évaluation est envisagée sur cette politique publique.

 

D’autre part, si dans un autre rapport, l’Ademe confirme que ces déchets émettent encore plus d’ammoniac que les lisiers, l’Agence Nationale de la Santé (Anses) mesure aussi des pertes graves de reproduction des vers de terre, du fait de ces mêmes déchets épandus sur les terres agricoles. Et de fortes présomptions s’orientent vers une nouvelle cause de mortalité des abeilles.

 

Un groupe de plusieurs dizaines de scientifiques français alerte aussi sur les risques que présentent les méthaniseurs pour l’environnement, l’air et l’eau, et pour la santé des riverains de telles usines à gaz ou de leurs épandages. Certains insistent, eux aussi, sur le manque de connaissance des effets des résidus de méthanisation qui ressemblent de plus en plus à un « indigestat » dont les réactions sur le long terme restent inconnues.

 

Enfin, début août, le Collectif, accompagné des associations environnementales Eau et Rivières de Bretagne et Bretagne Vivante, a de nouveau été interviewé par un collaborateur de la Chambre régionale d’agriculture, dans le cadre d’une étude pluriannuelle sur la méthanisation. Le lourd dossier Biogaz de Bannalec a été particulièrement évoqué et développé.



Unité de méthanisation de Gramat : du liquide polluant déversé accidentellement dans la nature

https://www.ladepeche.fr/article/2018/04/10/2776830-du-digestat-produit-par-le-methaniseur-se-repand.html

 

Publié le 10/04/2018 

 

Une pollution accidentelle s'est produite samedi à ALVIGNAC lorsqu'une poche renfermant du digestat liquide, produit de la méthanisation, s'est en partie vidée sur des terrains. Les riverains sont inquiets, la Capel rassure.

 


«Les 13 installations similaires ont été arrêtées»

Laurent Guitton, secrétaire général du groupe Capel, se veut rassurant : «L'incident est survenu lorsqu'un de nos associés coopérateurs a voulu pomper dans la poche en respectant toutes les procédures. On a ensuite organisé le pompage du digestat et on a nettoyé les lieux. Dans le même temps, nous avons décidé d'avertir nos adhérents qui disposaient du même type d'installation de stockage qu'à Alvignac, de suspendre tout pompage. Les treize installations similaires équipées avec du matériel neuf ont été arrêtées, en attendant de trouver l'origine de l'incident et de vérifier les canalisations. Je rappelle l'innocuité du digestat. Ce produit quand il revient chez l'adhérent, a été débarrassé de son gaz carbonique, riche en azote, il constitue un fertilisant organique et non chimique. À propos de l'incident d'Alvignac, assure Laurent Guitton, on ne peut parler dès lors de pollution, ce n'est pas du pétrole !»

 

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 - NOTRE REFLEXION - 

- A la Torche,  "site mythique" vanté dans les dépliants et les discours, on imagine aisément ce que seront les répercussions lors d'un accident de ce genre sur la pêche à la telline, la baignade, les activités nautiques, et finalement sur la notoriété du site...

                                                                                               La torche nature environnement

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Dans le Lot, les résidus de la méthanisation polluent les sols
Le Lot connaît un fort développement de la méthanisation, ce procédé de production de gaz à partir de déchets organiques. Or, selon l’auteur de cette tribune, la solution choisie dans le département d’épandage massif des résidus menace directement la faune et les eaux potables...
... Ces épandages conduisent aussi à une mortalité constatée massive et quasi immédiate des abeilles au voisinage des champs et prairies épandus, associée à une mortalité aussi importante des vers de terre. Ces derniers remontent à la surface et meurent ! Que se passe-t-il pour d’autres variétés d’insectes ?

Un collectif de paléontologues de renommée internationale a alerté, sans succès, les ministères de la Culture et de l’Environnement sur l’impact des épandages vis-à-vis des grottes préhistoriques ornées et de la faune cavernicole...

 



Des habitants et des militants remettent en cause l’unité de méthanisation du Grand Guélen, à Quimper, qui produit du gaz à partir de déchets agricoles et agroalimentaires depuis un peu plus d’un an.

 https://www.ouest-france.fr/bretagne/quimper-29000/quimper-qui-veut-la-peau-de-l-usine-de-biomethane-5782053



LA METHANISATION: Une usine à gaz !
Bretagne Vivante incite les agriculteurs et les collectivités à ne pas investir dans des unités de méthanisation préjudiciables à l’environnement, mais aussi au métier d’agriculteur.

 

 

 



        OUEST-FRANCE  29 novembre 2016

                                EXTRAITS

 

Un nouveau tarif de rachat attendu

"la conjoction économique est mauvaise...... La filière attend un nouveau tarif de rachat de l'électricité.

-Des cultures de maïs dédiées à la méthanisation?...............  C'est une aberration. On ne peut pas utiliser de la production alimentaire à des fins énergétiques dans un monde qui a faim !

-"En Bretagne, on a 10% des gisements qui proviennent de l'industrie, on est déjà au taquet à ce niveau là"

-"Il faut aller vers des petits projets agricoles, moins gourmands"-"On a pris le problème à l'envers"

Alors que la question c'est: qu'Est-ce que la méthanisation peut apporter à l'agriculture? ........."ouvrir la boite de Pandore" en laissant croire que la méthanisation est la solution miracle pour traiter les effluents d'élevage.

Notamment sur des bassins algues vertes.

"L'azote qui entre dans la méthanisation ressort tel quel,........

Il faut toujours une station de traitement sur l'exploitation."

.....il y a un vrai problème d'acceptation sociétale.

.... il faut acheminer des camions de déchets. Des nuisances souvent dénoncées par les habitants.

 




LA PHRASE......................................................

"Une ville qui pue, ce n'est pas l'image que l'on veut donner".

De Jacqueline Bilirit, élue d'opposition à Carhaix, au dernier conseil municipal de la commune lundi soir.

Elle interpellait  Christian Troadec quant aux "effluves nauséabondes" dégagées par l'unité de méthanisation de l'usine Entremont, plus particulièrement depuis juin dernier.

LE TELEGRAMME   mercredi 16 novembre 2016

 




L'usine de méthanisation Géotexia devant la justice pour pollution
> https://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/loudeac/l-usine-de-methanisation-geotexia-devant-la-justice-pour-pollution-05-09-2015-10762503.php

 5 septembre 2015

>Le recyclage des déchets agricoles et la production d'énergie par méthanisation sont écologiques sur le papier. En application, cela s'avère un peu plus compliqué. En effet, Géotexia (de Saint-Gilles-du-Mené), présentée comme un fleuron stratégique et encensée par les élus locaux, se retrouve pour la deuxième fois devant la justice pour une pollution du ruisseau voisin. Hier, la SA Géotexia comparaissait devant le tribunal correctionnel de Saint-Brieuc pour rejet en eau douce ou pisciculture par personne morale de substance nuisible au poisson ou à sa valeur alimentaire et exploitation d'une installation autorisée sans respect des règles générales et prescriptions techniques, du 19 mars au 24 mars 2014.
> Condamnée en 2013 pour pollution
> Le 7 octobre 2013, elle avait déjà été condamnée à 50.000 EUR d'amende, dont 20.000 EUR avec sursis pour une pollution, au printemps 2012, due au débordement d'un bac de lisier avec une forte mortalité des poissons et 1.500 EUR pour le non-contrôle des installations. Depuis, le problème de sonde de débordement a été résolu. Cette fois-ci, l'inspection de l'Office national de l'eau et du milieu aquatique pointe le défaut d'étanchéité du stockage des résidus de follicules de maïs, dont les jus se mélangent avec les eaux pluviales et se retrouvent dans le ruisseau. Une pollution, cette fois-ci, moins importante, sans mortalité de la faune. Les travaux sur les bacs de stockage ont été aujourd'hui réalisés et tout semble redevenu normal.
> 40.000 EUR d'amende requis
> Les débats d'hier à l'audience ont surtout porté sur la responsabilité de Géotexia ou de sa filiale Idex, avec qui elle a un contrat d'exploitation et de maintenance. L'association Eaux et rivières de Bretagne et l'association des riverains et l'interassociative Loisirs nature du Penthièvre-Mené, qui pointe, depuis le début, l'installation de l'usine sur une zone de sources, se sont portées parties civiles. Leurs « demandes d'indemnisation de préjudices sont disproportionnées », estime Me Prigent, l'avocat de l'entreprise. « La position d'Eaux et rivières de Bretagne est ambiguë car, par la voix de son président, elle prône la mise en place de ces solutions et aujourd'hui elle demande réparation », poursuit-il. « Il ne faudrait pas casser les bras des gens qui se lancent dans cette innovation. » Le procureur a requis des amendes de 40.000 EUR ferme pour la pollution et de 1.500 EUR pour la non-conformité. Il a aussi demandé la publication du jugement dans la presse. L'affaire est mise en délibéré au 19 octobre prochain.

 

 



 

Publié par Torreben

Méthanisation : La Torche ou... la torchère ?

On a oublié depuis longtemps que la fonction essentielle de l’agriculture est la production de denrées alimentaires en quantité et qualité suffisantes. L’instauration du Traité de Rome avec la politique agricole commune (PAC) avait fixé comme objectif l'accroissement de la productivité de l'agriculture, afin que l'Europe puisse atteindre l'autosuffisance alimentaire.

Aujourd’hui, face à la crise agricole – particulièrement en France – ce modèle productiviste a fait long feu, les cultivateurs et les éleveurs réclamant à cor et à cri des milliards d’euros « pour sauver l’agriculture » qu’il s’agisse d’aides, de dégrèvements ou carrément de subventions.

Pour sauver les filières, il faut investir pour développer la compétitivité et donc industrialiser les élevages. A l’objectif premier de l’agriculture – produire des denrées alimentaires – se substitue alors une autre activité : produire du gaz ou de l’électricité avec les déjections animales et autres déchets. La ferme des « mille vaches » ne produit pas seulement du lait, mais de l’électricité, et par le biais des méthaniseurs les éleveurs se transforment en producteurs de gaz.

Coup double : la méthanisation qui permet de produire de l’énergie, permet également aux agriculteurs de « diversifier leurs ressources financières », qui plus est avec une belle devanture « écologique »...

L’objectif que s’est assigné l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (Ademe) est de créer 130 méthaniseurs par an à coups de subventions. Mais cela ne suffit pas. L’énergie dite « verte » ainsi produite bénéficie d’une fiscalité particulièrement avantageuse, et les kilowattheures sont rachetés par EDF au prix fort. Le biogaz devrait également bénéficier de ces tarifs « préférentiels » lorsqu’il sera injecté dans le réseau. Toute l’énergie « verte » bénéficie de ce dispositif.

Qui paye la facture ?

C’est vous et moi, par le biais de la contribution au service public de l'électricité (CSPE). Il s’agit d’un prélèvement de nature fiscale que tous les consommateurs d'électricité peuvent constater directement sur la facture. En 2015, cet impôt – appelons-le ainsi – s’élèvera à 6, 3 milliards d’euros. La CSPE représente environ 15 % de la facture moyenne d'électricité des ménages en 2015, et permet d'assurer le financement des énergies renouvelables (100 milliards d'euros engagés).

La CSPE étant devenue un peu trop « visible », il est envisagé de la faire disparaître des factures EDF où elle réapparaîtra certainement par le biais d’un surcoût tarifaire plus indolore... parce que non apparent.

La méthanisation : pour ou contre ?

On ne peut pas s’opposer radicalement à la production de biogaz, celle-ci permettant le traitement des déchets organiques, la production d’énergie renouvelable, la production d’un « digestat » utilisable en agriculture et permet la diminution indirecte des gaz à effet de serre.

En revanche, ce qui pose problème aujourd’hui, c’est le développement anarchique des unités de méthanisation, la question de l’intérêt réel pour l’environnement, les dangers potentiels des installations, le coût énorme pesant sur les fonds publics à travers la revente de l’électricité et des subventions.

Quels dangers majeurs ?

On comprendra aisément que produire du méthane, un gaz instable, explosif, qui pue et asphyxie en cas de saturation, n’est pas une opération exempte de dangers. Les installations industrielles qui manipulent ce genre de produit sont soumises à des contraintes drastiques de sécurité. Il ne peut en être autrement pour les méthaniseurs.

« Ça fait du bien à la planète ? »

Selon une récente étude de l’association Eaux et Rivières de Bretagne : « un méthaniseur rejette autant d’azote qu’il en ingurgite à travers les déjections du bétail, et, une fois dans l’air, la quasi-totalité de cet azote devient de l’ammoniaque, qui forme à son tour du protoxyde d’azote, un gaz à effet de serre. L’ammoniaque génère aussi des particules fines, ces fameux micropolluants soupçonnés de provoquer des cancers du poumon. »

Dans le pays bigouden

A proximité du spot de surf de La Torche et d'une zone Natura 2000,un groupement d'agriculteurs réunis au seins de la SAS « Agri-méthaniers Bigoudens » (on notera qu’il ne s’agit plus d’agriculteurs, mais... de producteurs de gaz) a pour projet de construire une unité de production de gaz de 250 KW sur la commune de Plomeur sur le site de Kerveret. Ce projet a fait l’objet d’une décision favorable du préfet en août 2014, malgré l’opposition du maire et des riverains. Le lieu d’implantation se situe « à 500 m d'une zone Natura 2000, à 20 m d'un ruisseau qui se jette ensuite dans la mer, à 100 m d'un lotissement, au cœur d'une zone peuplée et au droit d'une zone humide potentielle. »

L'association La Torche-nature-environnement a déposé un recours envers le permis de construire et le dossier ICPE (Installations Classées pour la Protection de l'Environnement). Un recours a été déposé devant le tribunal administratif contre le permis de construire.

Site internet de l’association : http://latorche-nature-environnement.jimdo.com/

La section bigoudène du PCF apporte tout son soutien à la lutte de l’association pour le respect de l’environnement.

 



Méthanisation : des accidents chaque semaine



Méthanisation

Des accidents chaque semaine en Allemagne, de grands risques en France

Publié le mercredi 21 octobre 2015 - 

Alors que la filière française de la méthanisation attend les nouveaux tarifs de soutien, l'Office franco-allemand pour les énergies renouvelables a fait le point, le mercredi 21 octobre 2015, sur la sécurité des installations dans les deux pays. Si la France reste relativement exempte d'accidents graves, selon Roland Fendler, de l'Office fédéral de l'environnement, l'Allemagne en connaît chaque semaine : « La filière manque de conscience et de responsabilité par rapport à la matière », déclare-t-il. Ecoulements, pollutions de ruisseaux, accidents du travail, incendies et explosions s'y succèdent.

 Organisée dans les locaux du ministère de l'Ecologie à La Défense, la journée de conférence a mis en lumière les risques potentiels pour les installations françaises, à l'image de la situation actuelle allemandeEn effet, le nombre d'incidents outre-Rhin pousse les autorités à étudier une nouvelle réglementation pour améliorer la sécurité des quelque 8.000 installations de méthanisation réparties sur son territoire. Selon Roland Fendler, les trois quarts des installations présentent des défauts, depuis les fondations des digesteurs jusqu'à l'équipement des salariés. C'est ainsi une nouvelle réglementation détaillant des dizaines de mesures à la Prévert qui attend les Allemands, du contrôle des atmosphères explosives à la mise en place de zones réservées pompiers.

 Formations, fiches et chartes à venir

 Si la réglementation française ICPE, inspirée de la politique de prévention, propose déjà des dispositions sur la sécurité, selon Jean-Marc Onno, de l'Association des agriculteurs méthaniseurs de France (AAMF), de nombreux points restent à être améliorés, cela à l'initiative des exploitants et des constructeurs. Pour l'AAMF, ceux-ci doivent plus s'impliquer, communiquer et réaliser des efforts significatifs, ne serait-ce que dans les traductions en français des notices et fiches de travail allemandes et même la création de fiches et documents uniques, de fiches types, de plans de circulation, car « chaque installation est différente ».

  Dans le même objectif d'assurer un maximum de sécurité, l'AAMF est partenaire avec le Club biogaz dans l'écriture d'une charte engageant les constructeurs et les exploitants, et qui sera présentée dans quelques semaines. De son côté, l'Ineris a annoncé travailler sur la rédaction de fiches thématiques pédagogiques pour le ministère. Elles seront communiquées aux exploitants à partir de la fin de l'année. Une autre charte engageant assureurs et Ineris est aussi en cours de finalisation. Pour Jean-Marc Onno, les éléments de communication sont primordiaux pour assurer la sécurité des installations : « Il faut se donner le temps de l'information et de l'échange », insiste-t-il. Précisant par ailleurs que l'AAMF organise des réunions d'information et étudie des propositions de formation avec l'association Aile et les chambres d'agriculture. M. Onno déclarait convaincu : « Les agriculteurs sont conscients des risques, ils n'ont pas le droit à l'erreur. Mais tout cela coûte cher, et on attend d'urgence les nouveaux tarifs. »

 Vincent Gobert




 http://www.boursier.com/actions/actualites/news/methanor-salue-la-revalorisation-du-tarif-de-vente-de-l-electricite-issue-de-la-methanisation-658953.html

Publié le 01/10/2015 à 21h03

 

> (Boursier.com) — Méthanor salue l'annonce faite par la Ministre de l'Ecologie, du Développement Durable et de l'Energie, Ségolène Royal, d'une hausse prochaine du tarif de vente de l'électricité des petits et moyens méthaniseurs dans le cadre du soutien au développement des énergies renouvelables dans le secteur de l'élevage.

> Le tarif d'achat de l'électricité produite en cogénération par les installations de méthanisation sera revalorisé, tant pour les installations nouvelles que pour les installations existantes, par arrêté ministériel. Selon les configurations (taille, valorisation d'effluents d'élevages), la revalorisation sera comprise entre 10 et 20 % et vise à trouver un bon équilibre économique pour la réalisation de ces projets. "Concrètement, pour un méthaniseur de 300 kW regroupant des troupeaux pour un total de l'ordre de 200 vaches, cette revalorisation représentera un gain de l'ordre de 40.000 à 50.000 euros par an", explique Methanor.

> Ségolène Royal a également décidé que dans le cadre de l'injection de biogaz dans les réseaux, la prime d'injection sera élargie aux effluents d'élevage. Le ministère de l'Ecologie, du Développement Durable et de l'Energie estime que ces mesures de soutien pourraient représenter un apport de 9 à 13 millions d'euros supplémentaires en 2016 et de l'ordre de 15 à 20 ME en 2017.

> Méthanor rappelle avoir mis en service 2 unités de méthanisation agricole en 2015 : AED, situé à Athie dans l'Yonne et produit plus de 4.700 MWh d'électricité par an, et Actibio à la Chapelle en Charente d'une taille similaire.